Pourquoi spiritualiser la thérapie?

La thérapie c’est pragmatique, cartésien, on s’y retrouve, et si ça marche, c’est que c’est suffisant, non?

Et si je vous parlais en terme PNL (Programmation-Neuro-Linguistique) je vous inciterais à penser en terme de « parties » les différents aspects de votre personnalité.

Dans l’idée de la schizophrénie (même si nous en sommes très loin je vous rassure) chaque petite voix interne, chaque comportement, est le résultat d’une « partie » de vous, une partie qui veille sur vous.

Maintenant rappelez-vous de vos rêves ou cauchemars d’ailleurs, y percevez-vous une logique, ou pour vous ce qu’il s’y passe est du grand n’importe quoi ?

Si j’osais, et je le fais, je vous dirais bien qu’une « partie », celle qui gère vos rêves va à l’encontre de votre mental, ou de ce que vous croyez ou comprenez de la vie, son fonctionnement et sa logique.

Pourtant tout cela fait partie de vous, n’est-ce pas?

Et si cette partie je l’appelais la partie spirituelle?

Pour Carl G. Jung il y a 3 niveaux de rêve. Le premier en lien avec votre journée passée. Deuxièmement ce qui vous est personnel (des émotions ou situations à l’échelle de plusieurs jours jusqu’à des années). Troisièmement le niveau symbolique de la Conscience Collective.

Autrement dit, dans la profondeur de vos rêves se trouvent des symboles, des images, des formes-pensées existant chez chacun ou presque, avec parfois des différences en fonction de la culture dans laquelle vous êtes né, vos filtres.

Si ce lien qui nous unit dans nos rêves n’est pas de l’ordre de l’humain tel que nous le percevons aujourd’hui comme animal social qui communique pour vivre avec l’autre, quel est-il ?

Pourrait-il être de l’ordre du spirituel ? Je parle ici de ce qui est relatif à l’Esprit. Non pas l’ami qui fait des traits d’humour (perçants ou non), mais bien cet Esprit en lien avec l’Âme. Et vécu comme tel dans les cultures croyant en la réincarnation, au karma, et j’en passe.

Cet esprit dont nous faisons partis, qui nous façonne, et qui est nous au final, ou tout du moins, une « partie » de nous (la plus grande diront certains).

J’en profite d’ailleurs pour vous rappeler esprits cartésiens que Descartes lui-même croyait à l’Âme. En effet il a discouru comme ses prédécesseurs tel que Platon sur le fonctionnement et la relation du Corps et de l’Esprit. Les définissant comme deux « éléments » antagonistes sur bien des points, mais fonctionnant ensemble pour autant.

Nous retrouvons d’ailleurs en PNL le présupposé que « Le corps et l’esprit sont les aspects d’un même système cybernétique ». Comme quoi les grandes notions de philosophies et de spiritualités nous suivent même dans les techniques modernes et pragmatiques du bien-être et de la thérapie.

Mais pourquoi donc s’arrêter là?

Pour qu’elle raison utiliser ce qui est relatif à l’esprit seulement pour affirmer la conscience? Le désir humain de bien-être? De mieux-être corporel et mental? Alors qu’on peut, avec exactement les mêmes outils en main propulser la conscience humaine sur le domaine de la spiritualité?

Quel est notre désir? Nous contenter d’aller bien au travail, dans la famille, avec nos amours et notre corps? Espérer esquiver un cancer, échapper à la maladie génétique qui se transmet de père en fils? Vivre 70 ans sans une maladie qui nous ramèneras, âgé, à être traité comme un enfant? Attendre patiemment que la mort arrive et brise les chaines qui nous retiennent dans une fin de vie en souffrance?

Oublier notre esprit, qui en ces temps d’athéisme et de dépit religieux est de plus en plus présent?

Et si en s’occupant des deux nous avons plus de chance d’aller bien? D’aller mieux? Et si la spiritualité existe? Qu’il nous soit possible de « vivre », « voyager » en dehors de notre enveloppe physique?

Et si nous étions plus que la somme de toutes les cellules de notre corps?

Si la perception de notre monde était faussée car empreinte de l’impact de nos 5 sens ? Des chercheurs ont prouvés que les plantes avaient plus d’une quinzaine de récepteurs différents pour apprécier leur environnement. Malgré cela nous voudrions nous contenter de 5 et y mettre toutes nos billes?

Voilà la raison, ma Volonté à spiritualiser la thérapie. Pour aller sur un terrain que certaines personnes ne connaissent pas. Afin de faire redécouvrir une autre « partie » d’eux qu’ils ont pu mettre en sommeil. Pour sortir de l’idée de ne s’occuper que du Corps, tel que la société nous enjoint à le faire.

Pour soigner l’autre versant d’eux-mêmes qui est en demande. Qui, tout comme notre corps peut avoir un impact sur notre appréciation du moment présent. Et qui peut affecter nos humeurs, émotions, croyances, repères. (Comment bien prendre soin de sa main droite si nous avons la main gauche dans le plâtre, ou l’inverse?)

Ainsi que pour permettre d’apprécier la Vie sous un autre versant, un autre angle. Et pourquoi pas ouvrir une autre porte sur Soi, en Soi, s’ouvrir au Monde de nos Rêves dans le Monde matériel et réel.

Sachant qu’il y a autant de réalité dans nos rêves qu’il y en a dans notre monde éveillé, voici ma question.
N’est-il pas dommage de laisser dormir la moitié de notre Unité quand nous sommes éveillés pour qu’elle s’éveille quand nous sommes endormies?

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